La Surface Pro est un ordinateur portable 2-en-1 puissant, sur lequel les professionnels peuvent compter tout au long de la journée. Au sens propre comme au figuré. Du moins, à en croire Microsoft. J’ai passé une journée avec la Surface Pro. Un premier rendez-vous concluant ? Vous le saurez en lisant cet article.
Pour tous les goûts
Chose importante à savoir : la Surface Pro est en réalité une tablette, que vous pouvez compléter en achetant un clavier séparé. Cela dit, il est plus logique de parler d’ordinateur portable, ces appareils étant tout aussi puissants que les plus costauds des laptops traditionnels.
La version que vous choisissez dépend en grande partie de votre fonction. Ou de votre usage.
La version d’entrée de gamme comprend un processeur m3 d’Intel, une mémoire RAM de 4 Go et un disque dur de 128 Go. Les graphistes se lèchent les babines avec la version haut de gamme : processeur i7, mémoire RAM de 16 Go et disque dur de 1 To. Une véritable bête de guerre !
La version que je teste se situe entre les deux. Le processeur Intel Core i5 et la mémoire vive de 8 Go sont parfaitement adaptés à ma fonction de copywriter. En effet, les applications que j’utilise le plus ne nécessitent pas autant de puissance que celles d’un designer. Mon navigateur, Word et Outlook sont mes meilleurs amis.
Première impression
Alors, est-ce le coup de foudre ? En tout cas, il y a clairement un certain pouvoir d’attraction. La Surface Pro présente un design épuré, au look premium. Mais j’ai une grande appréhension : le clavier Type Cover. Il s’agit en réalité d’une housse de protection qui intègre également un clavier.
Il faut l’admettre : le tissu alcantara est esthétique et agréable au toucher. Mais la frappe ne peut tout de même pas rivaliser avec un clavier traditionnel ? L’heure est venue de passer à un premier test/texte…
Au bout de quelques phrases, je me rends à l’évidence : j’avais faux sur toute la ligne. Ce clavier offre une frappe plus fluide encore que mon ordinateur portable grand écran actuel. Mes doigts trouvent spontanément les bonnes touches et le toucher est très naturel. En une minute, ma plus grande appréhension s’est envolée.
Le cocktail idéal de software et de hardware
La plupart des fabricants proposent aujourd’hui dans leur gamme un PC portable aux caractéristiques impressionnantes. Mais ce qui importe surtout, c’est ce qu’on en peut faire ! Et c’est là que Microsoft a bien évidemment une longueur d’avance sur les autres. Car il produit non seulement la Surface Pro, mais aussi son système d’exploitation Windows et la suite Office. Résultat ? Les différentes composantes fonctionnent en parfaite synergie. Tout comme moi avec mes collègues. Voici quelques exemples :
J’enregistre automatiquement les notes que je prends dans le navigateur Edge dans le programme OneNote.
J’enregistre et je partage mes documents dans le cloud via OneDrive.
Mes collègues et moi accédons simultanément au même fichier Excel. On peut même le modifier en même temps.
Et vous pouvez connecter bien d’autres appareils les uns aux autres. Par exemple, en chargeant automatiquement les photos de votre Smartphone vers votre cloud OneDrive, vous les éditez directement sur votre ordinateur portable.
Nouveautés PowerPoint
Office 365 vous offre un accès permanent à la dernière version de Microsoft Office. Là aussi, on retrouve plein de nouveautés. Je m’amuse un peu avec les toutes dernières fonctions de PowerPoint. Designer se charge automatiquement de la mise en page. Je choisis une photo, et le programme propose instantanément quelques modèles en fonction. Pratique !
Grâce à Morph, j’ajoute des objets 3D à ma présentation. Je les anime même lors de la transition d’une diapositive à l’autre. Un joujou amusant pour en mettre plein la vue pendant vos présentations.
Dessiner et rédiger avec le stylet Surface
Un accessoire encore plus sympa ? Le stylet Surface. En particulier si vous avez des talents de dessinateur ! Ce stylet sensible à la pression (doté d’une gomme virtuelle à l’autre extrémité) réagit comme un véritable stylo. Par exemple : en appuyant plus fort, vous tracez un trait plus épais. Des artistes ont déjà réalisé de magnifiques dessins à l’aide de ce stylet. Tapez « Surface Pen art » dans YouTube à l’occasion.
Dure réalité : si, comme moi, vous ne savez pas dessiner avec un crayon traditionnel, le stylet Surface ne fera pas de vous un prodige du dessin comme par magie. Je m’en sers donc pour entourer et écrire. Consulter des pages web ou des textes et les agrémenter de commentaires est un pur plaisir sur la Surface Pro. Je remarque que je prends vite la main : je saisis les remarques à l’aide du clavier, j’entoure ou j’hachure du texte avec le stylet et je délimite des captures d’écran de l’index (merci, l’écran tactile !).
À la maison, au bureau et sur la route
Avec son écran de 12,3 pouces et son poids d’à peine 770 grammes, la Surface Pro est l’ordinateur mobile ultime. Sa batterie vous accompagne en effet tout au long de la journée. Du moins, une journée standard. Vous avez l’intention d’enchaîner des heures supplémentaires ? Vous utilisez des logiciels très gourmands ? Ou vous voulez (comme moi) surfer encore un peu le soir et lire sur l’appareil ? Dans ce cas, mieux vaut garder le chargeur de batterie à portée de main. L’autonomie annoncée de 13,5 heures est, comme toujours, un peu trop optimiste.
Un accessoire plus intéressant encore que le chargeur est la docking station de la Surface. Il s’agit d’un poste vous permettant de transformer la Surface Pro en un PC fixe. Vous branchez à cette station d’accueil non seulement votre câble d’alimentation, mais aussi jusqu’à 3 écrans externes, vos haut-parleurs, votre souris, votre clavier, et j’en passe.
Pour ma part, la boucle est donc bouclée : en journée, je combine la Surface Pro et la station d’accueil pour une configuration de bureau avec un écran supplémentaire. Pendant les réunions, j’utilise la Surface Pro comme un ordinateur portable. Et le soir, elle me sert de tablette sur laquelle j’écume, installé dans mon fauteuil, les réseaux sociaux.
La Surface Pro et moi nous reverrons-nous après ce premier rencart approfondi ? En ce qui me concerne, oui. Rendez-vous demain matin à 9 h pour une nouvelle journée de travail !